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SENSATIONS URBAINES : exemple d'intégration d'une opération au coeur d'un éco-quartier

SENSATIONS URBAINES : un projet entre ville et paysage, entre commodité et usage, dans un un éco-quartier qui conjugue mixité sociale et dynamique économique

Projet phare de la métropole, l'écoquartier de la Cartoucherie se donne l’ambition de concilier densité et développement durable, en permettant à ses habitants de faire le choix d’un vivre ensemble innovant, durable et participatif. D’environ 33 hectares de superficie, le site de la Cartoucherie est situé à la périphérie du quartier Saint-Cyprien, et à proximité du Centre Hospitalier Purpan, d’un campus étudiant et d’espaces culturels (Zénith, Musée des Abattoirs, etc.).

Bien desservi par le tramway et accessible depuis la rocade, faisant la jonction entre les faubourgs en périphérie et le centre ville de Toulouse, le quartier voit ses accès renforcés vers les équipements de proximité, via des trames paysagères.

A l’intérieur du quartier, les lieux de rencontres et de promenades (pistes cyclables, cheminements piétons, esplanade, promenades jardinées) sont favorisés, entant que facteurs de lien social entre les résidents.

Le projet tend à privilégier la diversité. Il a l’ambition d’une part de privilégier la diversité sociale et générationnelle (35% d’habitat social, 25% de logements neufs en accession aidée ainsi qu’une crèche et un groupe scolaire sont prévus sur le site) et d’autre part, de favoriser la performance énergétique et environnementale des habitations. Outre une conception bioclimatique et une exposition garantissant le meilleur ensoleillement possible, les bâtiments sont dotés d’un chauffage collectif issu de l’incinérateur du Mirail.

 

Une opération neuve qui s'adapte au site

Par sa situation géographique privilégiée, l’aménagement de cette parcelle représente un double enjeu urbain et architectural, qui doit permettre de définir la pièce urbaine manquante qui fera l’identité et le lien entre la place du Zénith et les halles réhabilitées sur l’avenue Raymond Badiou.

Elle s’insère longitudinalement sur 75m le long de la rue Thomas Dupuy, desserte nécessaire qui vient irriguer du Nord au Sud les ponctuations urbaines.

A l’opposé, sur son flanc Est, le futur bâtiment vient partiellement s’accrocher aux halles par une distance de 9.50m, tout en s’ouvrant généreusement sur la place du Zénith.

La résidence se pose en figure de proue sur l’avenue Raymond Badiou et affirme l’idée d’un programme mixte imbriqué de bureaux et de logements neufs. Elle s’inscrit dans un environnement marqué par une dynamique économique forte, la culture et les services qu’est l’écoquartier de la Cartoucherie.

 

 

Composition Architecturale

Le dessin des halles a défini dans un prolongement naturel le socle qui compose les bureaux.

Cette résille (mur rideau) dessine les 3 niveaux de bureaux. Elle en est l’identité, qui vient transposer l’histoire ancienne du territoire (les Halles de la Cartoucherie) dans notre contemporanéité, leur conférant cette identité à part entière, trait d’union architectural avec l’histoire. La terrasse haute, comme une maison-verrière offre un espace en mezzanine qui domine le grand paysage au Sud. La proue, entièrement allouée aux surfaces de bureaux, développe un accueil en double hauteur.

Une grande faille sur 5 niveaux vient opérer la césure volumétrique, une respiration indispensable à l’aménagement de logements contemporains et lumineux. Au Sud, le grand corps du bâtiment, affirme une habitabilité généreuse, ouverte sur de grands espaces extérieurs, composés de balcons filants.

Chaque logement neuf dispose d’un espace extérieur. La confrontation des échelles hautes et basses garantit le maximum de qualités d’usage pour les logements, l’ouverture généreuse des espaces de bureaux vers la place, offrira l’animation souhaitée sur l’espace public. La multiplicité des points de vue offerts participera à la mise en scène de l’architecture et de son imbrication.